Rédigé par Alexis Fiévet le . Publié dans Manifeste.

Manifeste 4

4. Nous demandons qu'un soutien psychologique soit organisé pour les personnes atteintes d'hépatites et leur entourage, et soit disponible tant en milieu hospitalier qu'ambulatoire.

 

A l'annonce de la découverte de leur maladie, surtout si celle-ci est chronique, certains patients se sentent désemparés, ils n'osent pas en parler autour d'eux, parfois même pas à la famille, ils sont désarmés, certains tombent carrément en dépression.

 

Fabienne, une employée de 39 ans, explique:

 

J'ai cru que le monde s'écroulait autour de moi. J'ai le sentiment de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Je me demande comment cette hépatite va évoluer, si je vais développer une cirrhose, voire un cancer. Je ne sais pas combien de temps je pourrai vivre encore, et surtout dans quelles conditions.

 

S'il est important de penser à la psychologie du malade, il ne faut pas négliger son entourage: le mari ou l'épouse, les enfants. Les enfants encaissent mal la déchéance physique et parfois morale de leurs parents lorsque ceux-ci (l'un de ceux-ci et parfois les deux) sont en plein traitement, avec des effets secondaires importants et impressionnants pour les yeux et l'esprit d'un enfant.